Alvéole de Darkness

Le retour dans l’univers chaotique d’Irianeth s’effectua de la même manière que l’aller. Quelques instants après avoir quitté la plage rouge de sang du royaume d’Argent, il se retrouvait ici avec le prisonnier, abandonnant les insectes restants, mais cela paraît évident. Toutefois l’insecte qui lui servait de porteur était revenu également. L’ordre était clair : le prisonnier dans son alvéole, le chef avait d’autres chats à fouetter. L’insecte parti immédiatement. C’était quand même fort utile de contrôler ces insectes stupides. Lui et Leth avançait maintenant d’un pas rapide vers l’alvéole royale, Leth irait seul donc Darkness lui fit son rapport.

Les humains étaient organisés et bien entrainés, autant sur le champ de bataille qu’en stratégie. Ils étaient commandés par plusieurs chefs, certainement répartis par grade. Il en saurait plus quand il ira voir le prisonnier. Les faiblesses, ce n’est pas ce qui manque. Et principalement, la peur ! La peur de mourir qui leur procurent des instants d’immobilités souvent fatals ou leur fait prendre leur jambes à leur cou. Le problème ne se pose pas avec les insectes, sans doute pas assez intelligent pour comprendre qu’ils vont mourir. Bien sur, tous les humains ne sont pas comme cela, mais qui avancerait sans peur en voyant un de ces magnifiques dragons qui vous observe de ses yeux ténébreux.
Ensuite, ce qu’on pourrait appeler l’entraide, la camaraderie, l’amitié pour certains, qui est une force ; comme cette jeune femme qui s’est élancé au secours du soldat menacé par un dragon. Mais posez une dague sur le cou de cet homme, vous obtiendrait de l’autre ce que vous voudrez.
Enfin, vous pouvez jouer sur le moral des troupes. Par exemple en faisant des illusions terrifiantes, en tuant le chef des troupes, prendre leur QG...
Ou plus simplement en envoyant tout une armada de sorciers, les humains étant pour la plupart sans magie, leur résistance serait quasi-nulle.

Mais cela, ce n’était pas à lui de le décider. Leth porterait le résultat de la mission à Amecareth. Lui allait s’occuper du prisonnier. Pendant le trajet vers son alvéole, il fit son propre rapport. Il n’avait pas apprécié l’intrusion de Leth dans son esprit même s’il n’en avait rien fait paraître. Etant son supérieur, il en avait le droit mais à l’avenir il protègerait son esprit. Malgré cela, il était très puissant. S’il pouvait lui enseigner quelques pouvoirs supplémentaires et notamment la téléportation, cela lui serait fort utile. Il pourrait alors effectuer seul des raids sur Enkidiev. Sa mission lui avait plu. Il avait pu tuer quelques humains aux passages. Le prochain serait le prisonnier...

En entrant dans son alvéole, il observa le prisonnier toujours évanoui, relié au mur par deux grosses chaines crasseuses. Cheveux rouge, tunique rouge, sa grosse gourde pleine de sable était restée sur la plage d’Argent. Ici, son pouvoir ne lui serait d’aucune utilité. Son alvéole ressemblait aux autres mais ne contenait pas de chaudron. Il avait une petite table ou il rédigeait parfois quelques notes. Un lit fait de plume et une légère ouverture qui lui permettait d’observer les étoiles. Quelques armes prenant la poussière dans un coin. Il sortit son saï de son fourreau. Il n’était pas souillé mais machinalement, il l’essuya. Son regard revint sur le prisonnier. Il l’avait ramené par ordre de mission, mais qu’allait-il en faire maintenant. Premièrement, récupérer toutes les informations possibles. Et ensuite, il le tuerait... C’était un humain comme les autres soldats, bien qu’il soit un peu différent, il restait un ennemi. Les prisonniers n’existaient pas sur Irianeth, ou pour de très courtes durées. A moins qu’un de ses supérieurs ne s’y oppose.
Se concentrant, il libéra un flux de magie qui couru le long de ses bras avant de former un bouclier invisible autour du prisonnier. De cette manière, aucune magie ne pouvait être exercée à l’intérieur. Ce n’était pas très puissant mais l’humain ne possédait pas assez de pouvoir pour le contrer et enchainé comme il l’était, il ne pouvait en sortir. Une baffe.
« Debout ! »

Shinjo était inconscient, le noir, l’obscurité des ténèbres l’entourer et il ne ressentait rien, il avait entendu dire que lorsque l’on était évanoui on revoyait no pire cauchemar mais lui ne voyait rien a par une obscurité total. Incapable de réfléchir a ce qui c’était passer sur le champ de bataille il s’enfoncer de plus en plus profondément dans l’obscurité.
Soudain tout revînt, les 5 sens se remirent a fonctionner et son cerveaux ce remit en marche difficilement. Un gout métallique dans la bouche Shinjo ouvrit lentement les yeux et constata qu’il était attacher debout contre un mur grâce a deux chaine quelque peux vieillotte mais il savait qu’il était incapable de les briser grâce a sa seul force. Avalant difficilement sa salive, la bouche sèche il regarda autour de lui, il se situé dans une sorte de caverne éclairer, un lit qui avait l’air plutôt confortable, une table, quelques armes et devant lui un homme. Celui-ci, les cheveux noirs tombant légèrement sur son visage, des yeux noirs profond comme la nuit n’était pas très grand et ne paraissait pas très muscler bien que cela ne veuille rien dire, la force ne faisait pas tout dans un combat la rapidité et l’endurance était aussi de mise et bien utiliser était tout aussi redoutable.
Il chercha a se rappeler si il l’avait déjà vue pendant la bataille, tout se passer a peux près bien lorsqu’il avait soudainement perdue conscience après avoir reçu un coup a la tête, sa tête douloureuse l’empêcha de réfléchir plus longtemps a ce qui c’était exactement passer. Grimaçant il fixa son attention sur celui qui l’avait apparemment capturer en l’attaquant par derrière et se concentrant il tenta de décrocher ces chaine en affaiblissant la roche, en enlevant les minéraux contenue dans la roche derrière lui cela fragiliser la roche qui devenait friable et facile a détruire mais a sa grande surprise rien ne se passa, bien qu’il fût très surpris il n’en laissa rien paraître pour ne pas donner de satisfaction a celui en face de lui. Il se demander aussi ce qui allait lui arriver, allait-il être interroger? Surement sinon il n’aurait pas prit la peine de le capturer et comme otage il n’avait absolument aucune valeur bien que d’après Shinjo il ni avait rien a échanger entre les deux camps puisque les humain ne faisait apparemment pas de prisonnier, ne rester donc que l’interrogatoire mais malheureusement pour cette personne il n’avait pas capturer celui qui fallait.
Un sourire apparue sur son visage tandis qu’il regarder d’un air neutre celui qui l’avait capturer, rien que en pensant que celui-ci n’allait rien découvrir en l’interrogeant et qu’il l’avait emmener pour rien, effort inutile qui lui aura couter de l’énergie et peux être un temps précieux. Son sourire s’élargit lentement narguant cette homme qui se tenait devant lui, lui montrant ainsi qu’il n’était pas de ceux qui sont faible et sans aucune volonté. Il s’agita légèrement cherchant une position plus confortable tout en faisant grincer les chaines, celle-ci était effectivement plus solide qu’elle ne le laisser paraître et Shinjo estima qu’il ne pouvait pas les détruire malgré les multiples trace de rouille apparaissant tout le long démontrant ainsi qu’elle n’était que rarement ou jamais utilisé fortifiant donc l’opinion de l’homme du désert sur le point de l’interrogatoire.
Après quelque seconde il tenta a nouveaux d’utiliser ses pouvoirs pour fragiliser la pierre et en se concentrant parvint a déterminer ce qui l’empêcher d’utiliser sa magie. Un bouclier devait être dresser autour de lui pour l’en empêcher et pour la deuxième fois de sa vie Shinjo se retrouva sans défense. La première fois étant le moment ou il avait acquis ses pouvoirs environ 8 ans plus tôt et la deuxième fois était celle-ci et un mauvais pressentiment naissait en lui. Il n’en laissa rien paraître et arrêtant d’essayer de forcer le blocus anti magie attendit de voir ce qui allait ce passer.

Le prisonnier reprit lentement ses esprits. Le coup avait était assez dur. On voyait une légère tâche de sang sur son crâne, se confondant avec ses cheveux rouges. Lentement, il ouvrit les yeux et reprit contact avec la réalité. Son premier réflexe fut de tenter de se repérer dans un univers qui n’était pas le sien. Une pièce peu éclairée, des sifflements et des cliquetis provenant de l’entrée, le roulement des vagues... Il venait de comprendre, il était à Irianeth ! Il observa Darkness un instant, ses yeux d’un bleu très clair se plongèrent dans les yeux noirs du sorcier, qui ne sourcilla pas face à l’examen silencieux du prisonnier. Ce dernier essayait maintenant de forcer les chaines. Possédant le contrôle des minéraux, il tentait d’affaiblir la roche pour se libérer. Mais c’était peine perdue, le bouclier fonctionnait à merveille. Il venait d’arriver à la conclusion qu’il avait était capturé pour un interrogatoire. Il se réjouissait même de pouvoir résister au sorcier, prouvant une grande volonté. Un sourire fendait maintenant son visage. Chance pour lui qu’il n’ait pas besoin de le torturer, il aurait trouvé cela moins amusant ! Il ne s’était même pas rendu compte que son bourreau suivait ses pensées. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du sorcier, voyant sa proie démunie, se tortillant et tentant vainement d’utiliser sa magie. C’était comme un poisson pris au piège dans les mailles du filet attendant d’être mangée, sa vie n’avait plus d’avenir désormais...

Son histoire ne commençait pas à la naissance mais quand une étrange créature vint vers lui conclure un marché étrange. Son âme à sa mort et son obéissance quand il lui dirait d’aller à un endroit précis, contre quelques pouvoirs moyens mais suffisants pour repousser l’attaquer en cours dans son village. Il s’était sacrifié pour son village. Ou alors il avait seulement désiré plus de pouvoir dans le vivant et aucun dans la mort ! Mort qui ne saurait tarder d’ailleurs, le sorcier n’attendait plus qu’à finir son inspection... Il venait du désert, tout comme Darkness mais cela ne lui fit ni chaud ni froid, il ne le connaissait pas. La suite de son enfance s’était déroulée normalement sans un petit peu de craintes de la part des villageois. A sa majorité, la créature indéfinissable lui dit de se rendre au Nord. C’est là qu’il rejoint l’armée d’Argent. La suite était assez confuse, mais Darkness réussit à extraire certaines informations utiles, notamment sur les différentes personnes gradées. Le roi d’argent s’appelait Hadrian. Seulement lui et la famille royale possédait une escorte, c’était donc le roi qu’il avait vu sur le champ de bataille. Généralement les rois ne se battent pas. Celui-ci devait être d’une trempe supérieure aux autres. Enfin peut importe. Tout cela serait revu au calme plus tard.

Le prisonnier souriait encore. Bientôt il ne pourrait plus sourire, son visage resterait vide de toute expression, le néant emportera ses derniers souvenirs et son âme partira au maitre à qui il l’a vendue... S’attendait-il à mourir maintenant, il n’avait peut-être pas encore réalisé le tragique destin qui lui avait été tracé... Il le regarda bien en face. Son visage n’exprimait rien hormis le sourire d’une dernière volonté pour faire enrager le sorcier, mais dans ses yeux, on pouvait lire une réelle détresse. Lentement, Darkness se retourna et reprit son saï. Une nouvelle fois, il l’essuya. Puis, encore plus lentement, il revint vers le prisonnier, chaque pas étant d’une lenteur calculée pour que l’instant soit solennel. Arrivé devant le prisonnier, il avança son saï à hauteur de son visage. C’était le moment qu’il attendait depuis quelques heures déjà, le moment où sa proie ne pouvait s’échapper et sentait la mort qui la menaçait...

« Puisque tu aimes tant sourire, alors souris à la mort ! »

L'homme ce détourna lentement et tournant le dos a Shinjo saisit un objet sur la table juste devant lui, une table plutôt basique d’ailleurs faite en bois et plutôt mal tailler. Il ne savait pas pourquoi il s’attardait sur de tel détails alors qu’il allait surement mourir et disparaître définitivement. Celui qui l’avait capturer qui été sans doute un sorcier revînt vers lui lentement tenant a la main une arme, plus précisément il tenait a la main un saï mais au lieu d’avoir 2 pointes beaucoup plus petite que la troisième, celle-ci était quasiment toute de la même taille. Arriver devant Shinjo le sorcier leva son arme a la hauteur du visage de sa victime avant de dire.

« Puisque tu aimes tant sourire, alors souris à la mort ! »

Acceptant ce que l’avenir lui avait réserver, bien que celui-ci lui était peu favorable le sourire de Shinjo s’élargie, il avait réussi a le provoquer et il y gagner une mort sans souffrance. Faisant attention a la phrase que le sorcier avait dit, il revît rapidement dans sa tête, l’image d’un ancien proche de la mort qui souriait tout le temps sans aucune raison. A un moment Shinjo avait osée lui demander pourquoi il souriait tout le temps comme sa et celui-ci avait répondue.

- Pourquoi je sourie? C’est très simple, voie tu je vais bientôt mourir et un vieux proverbe que je connait très bien et que j’applique dit: «  La mort nous sourit à tous, tous ce que l’on peut faire c’est sourire a la mort »

Cette phrase était rester graver dans la mémoire du jeune garçon qu’il était a l’époque et il réalisa maintenant, au porte de la mort la force de volonté qu’avait cette vieille personne morte le lendemain de cette conversation. Fidèle a lui-même il répéta c’est parole au sorcier le provoquant toujours plus.

- Tu voies, un vieil ami ma dit un jour juste avant de mourir: «  La mort nous sourit à tous, tous ce que l’on peut faire c’est sourire a la mort ». Un jour ce sera ton tour et j’aurai été curieux de savoir si tu va sourire ou pas.

Après cette phrase de défie il posa doucement son front sur la plus grande pointe du saï, le métal glacé provoquant un léger choc thermique au contact de la peaux de Shinjo, celui-ci se demanda subitement ce qui allait se passer lorsqu’il au moment de sa mort, comment celui avec qui il avait passer son contrat récupérerait-il son âme? C’était une question dont il allait avoir la réponse dans très peux de temps, un temps qui lui paraissait trop long et trop rapide a la fois. Fermant les yeux il attendit patiemment que la pointe de métal s’enfonce lentement dans son crâne le tuant ainsi directement et presque sans douleur.

Le sable était brulant, mais à cela ils étaient habitués. Marcher longtemps dans le désert, s’amuser dans le sable chaud faisait parti de leurs habitudes. Des heures entières partis explorer l’immense étendue autour d’eux. Un jour comme les autres, le ciel était bleu, le vent sifflait dans les airs. Mais ce jour là ne pouvait pas bien se terminer. Le hasard, le destin, qui sait, fit qu’un scorpion se plaça sur le chemin des deux enfants. Sorti de nulle part, la créature leva sa queue et frappa d’un coup sec sur la jambe d’un des deux enfants puis s’enfouit rapidement dans le sable. Tout était allé si vite. Trop vite... Pendant la nuit, le petit décéda du poison mortel injecté dans son sang. Aucune médecine n’avait pu le sauvegarder. Son camarade était à ses côtés quand il parti dans l’au delà, l’autre monde que tous visiteraient une fois que la mort se seraient épris de nous. Il rejoignait les plaines de lumières pour vivre un repos éternel. Juste avant de rendre son dernier souffle, le petit délirait. Du moins, on l’affirmait. La mort quand elle arrive est terrifiante, elle affiche un visage livide et un regard vide, un flot de ténèbres coulent de sa bouche pour engloutir les dernières secondes d’existence... Tel était la description que son ami lui avait faite...

« Tu vois, un vieil ami m’a dit un jour, juste avant de mourir : « La mort nous sourit à tous, tout ce que l’on peut faire c’est sourire à la mort ». Un jour ce sera ton tour et j’aurai été curieux de savoir si tu vas sourire ou pas. »

Le prisonnier ne pouvait pas savoir que ses paroles faisaient remonter dans l’esprit du sorcier, ces terribles souvenirs. Cela appartenait à sa vie antérieure, beaucoup de temps et d’évènements s’étaient produits depuis, mais il s’en rappelait encore. Jamais il n’aurait pu l’oublier... Sa colère monta d’un coup ! Ses yeux prirent aussitôt une teinte rougeâtre qui s’amplifia au fil des secondes jusqu’à devenir d’un rouge éclatant, presque aveuglant. Cette phrase avait été prononcée sur un air de défi. Quel intérêt avait-il à faire cela... Il été perdu, à deux doigts de la mort et ne pensait qu’à provoquer son bourreau. D’une voix forte, le sorcier clama :

« Cherches-tu vraiment à souffrir ? Je ne le désire pas. Tu dois simplement mourir, tes souffrances ne me serviraient à rien, mais si tu insistes, tu pourras voir la mort se rapprocher de toi avec une lenteur infinie, tu percevras son visage et je t’assure qu’elle ne te sourira pas ! »

Il laissa ses phrases s’imprégner dans l’esprit du prisonnier avant de reprendre, sans toutefois baisser même un peu son arme. Laissant les secondes filer, il essaya de se calmer, voulant toutefois répondre à son insolent condamné, ravalant l’envie de lui couper les membres les uns après les autres.

« Personne ne sourit à la mort ! Seulement ceux dont leur longue vie les a suffisamment comblé. Ton histoire serait presque touchante mais cet homme avait vu défiler de nombreux hivers devant lui, sa vie aura était très heureuse mais l’heure de la laisser derrière lui avait sonné. Ce n’est pas ton cas, je le sais. Alors si tu lui souris, c’est que ta vie a était pitoyable et que tu préfères mourir plutôt que de continuer avec un tel passé. De plus qu’après ta mort, tu ne connaitras que le néant, jamais ton âme ne sera en repos... Tu peux sourire, la mort n’est pas encore entrée dans ton corps pour t’absorber la vie qu’il te reste. Avec un peu de chance, tu connaitras une mort brève, alors arrête les frais inutiles et remercie moi plutôt de t’épargner cette souffrance... »

Alors d'un geste lent il leva son saï, pour d'un mouvement sec, lui trancher la tête !