Salle à manger

MJ Mode On :
Sur Enkidiev :
Les journées qui suivirent l’invasion des hommes insectes furent d’une tristesse inouïe pour les hommes d’Enkidiev, plus précisément pour les hommes du Zénor, de Rubis, d’Émeraude et d’Argent. Ceux-ci avaient vaillamment combattu des créatures qu’ils n’avaient jamais rencontrées aux parts avant. Plusieurs d’entre eux y laissèrent la vie alors que d'autres s’élevèrent au rang de héros. D’ailleurs tous hommes ayant combattus sur les plages d’Argent étaient dès à présent considérés comme de véritable héros, respecté désormais dans tous les royaumes, ils devraient s’habituer à compter leurs récits avec diligence et patience. Pour cette raison, le roi d’Argent, Hadrian, décida de convier les autorités des 4 royaumes ayant participé à la défense d’Envidiev de se réunir à sa cour, tous ceux qui avaient risqué leurs vies étaient invités. Deux semaines s’écoulèrent avant que le grand banquet fût finalement constitué, entre-temps des messages parcourais les trois royaumes, les soldats recevaient un à un leurs invitation à cet évènement spectaculaire et bientôt le royaume d’Argent fût envahi de sympathisant de tous les royaumes!

En Irianeth :
Ce fut à ce moment précis, dans un monde bien éloigné, qu’un Empereur, aux allures d’insectes, dicta ses ordres d’un ton sans équivoque. Les connaissances qu’il avait du continent d’Enkidiev étaient bien imprécises, il avait besoin d’espion qui lui ferait des rapports intéressants sur les évènements qui se déroulait en ce monde qui avait repoussé ses armées. La colère de l’empereur noir pouvait se lire sur son visage, son cœur tout aussi noir que l’ébène ne laissait néanmoins aucunement transparaitre la moindre trace d’impatience, il conquerrait le monde des hommes de la même manière qu’il avait conquis son vaste empire! Enkidiev était le dernier bastion connu à lui avoir résisté, pour une raison qu’il ignorait les autres mondes s’étaient écroulés devant la puissance de ses armées, peut-être était-ce sont intelligence supérieure qui l’avait aidé à les terrasser si facilement! Qu’ils n'en déplaise à ses abrutis, ils périraient sous son courroux, mais avant il devait envoyer ses espions…. Tâche qu’il délégua à ses sorciers sans plus de cérémonie.

Royaume d’Argent :

Le grand soir était finalement arrivé, la lune s’élevait dans le ciel éclairant sur son passage les voyageurs qui arrivait des trois puissants royaumes! En cette nuit le château d’Argent débordait de chaleur et de convivialité, la grande salle du trône avait tôt fait d’être décorée d’une manière spectaculaire, mais ce qui frappa d’avantage les invités fût sans doute l’énorme banquet, tous les mets les plus fins soit-il se retrouvait à la table du roi d’Argent. À travers le château les serviteurs, parcourait les lieux armés de leur cabaret débordant de mets de toutes sortes, la salle du banquet principale, la salle du trône ne s’ouvrait qu’à ceux ayant reçu les invitations spéciales! (Donc tous les joueurs qui décident de faire partie de l’évènement!)

Explication : Vous êtes libre de faire ce que vous voulez lors du banquet, le délai de deux semaines pour sa préparation laisse le temps à votre personnage de se préparer et d’expliquer ce qu’il a fait durant ce temps. Les gens d’Irianeth ont tout bon loisir de s’infiltrer s’ils le désirent!

Note : Ce texte peut être à tout moment édité par Onyx.

Note pour Hadrian : Tu peux à tout moment décidé d’agir comme tu le souhaite c’est ton château après tout!

[HRPG : Ce post est une ellipse du temps d’Irianeth. Les évènements produits là-bas sont déjà pris en compte.]

Retour sur les plages d’Argent, un sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres de Darkness en revoyant les images de la précédente bataille. Les humains avaient débarrassé les cadavres, les marrés et les vents avaient effectués leur travail pour redonner à cette plage la couleur beige du sable fin. Toutefois, on distinguait par endroit une teinte légèrement rougeâtre rappelant l’horreur qui s’était déroulée ici. Ce soir, aucun massacre ne devrait avoir lieu. Mais de cela dépendrait uniquement de la bonne volonté des humains. Pendant des heures et des jours entiers, il avait fulminé sur son sort, cherchant maintes et maintes solutions pour arriver à ses fins. Son plan était maintenant préparé à la perfection, comme à son habitude. L’empereur l’avait renvoyé en mission d’espionnage. Il allait interpréter cet ordre à sa façon, personne ne l’empêcherai de réaliser ce qu’il attendait depuis désormais, plusieurs semaines...

Ils avançaient sur le sable vers le château dont on devinait la masse au loin. Le sorcier regarda derrière lui. La mer était calme, faiblement éclairée par le teint livide de la lune. La nuit était claire et la voute céleste scintillait de multiples étoiles. Seule la marque de ses bottes trahissait une présence étrangère. Reprenant sa route, il observa les différents obstacles entre lui et le château. Quelques sentinelles montaient la garde d’en haut de petites collines. Contrairement à d’habitude, les yeux de Darkness ne s ‘allumèrent pas, sa haine contre les humains s’était partiellement endormie. Elle était désormais ciblée sur une personne en particulier, les autres pouvaient attendre... Passant près des gardes, ces derniers les arrêtèrent, surpris de voir des humains revenir de la mer. Sondant méthodiquement leur esprit, Darkness confirma ce qu’on lui avait appris ; aujourd’hui était jour de fête, un grand banquet ouvert à tous était préparé en l’honneur des valeureux soldats qui avait repoussé l’ennemi des terres d’où il avait embarqué. Réjouissances précoces quand on savait le nombre de guerriers qui attendaient l’heure du combat sur les terres de l’Empereur Noir... Les gardes les examinèrent, puis, sans déceler de quelconques menaces ni demander d’explications, ils retournèrent devant leur feu, et reprirent leur partie de dés.

Les contours de la forteresse se dessinaient à présent. Sans presser le pas, ils s’y dirigèrent. Le sorcier repris une nouvelle fois encore, les quelques points techniques de son plan. Depuis sa première mission, il avait réfléchie à ce que lui avait dit Leth.
« Les deux personnes magiques sur la plage d'Argent sentiraient néanmoins que tu es un sorcier »
Mais il se trompait. Chacun de nous possède de la magie en lui. Toutes les sortes de magie! Beaucoup n’ont pas accès ces ressources. D’autres peuvent s’en servir, et s’améliorer jusqu’à la limite de ses capacités. Les rares humains capables de s’en servir sont programmés pour ne pouvoir utiliser que la magie blanche. Les insectes, la magie violette, les immortels blanc ou bleu selon les personnes ; on ne savait pas grand chose sur ces créatures d’un autre monde. C’est ainsi qu’une personne déjà en possession de pouvoirs, peut se voir attribuer un autre type de magie. Très rares sont les personnes qui connaissent cette technique. L’Empereur Noir est l’un d’eux. Voilà pourquoi à l’arrivée de Darkness sur Irianeth, l’Empereur lui a offert la faculté à utiliser la magie des insectes. Le traitement fut extrêmement douloureux. Beaucoup des rares sujets à avoir tenté cette expérience n’ont pas survécu ou se sont retrouvés sans pouvoirs, complètement amorphe ou dans un coma éternel. Mais Darkness était différent. Le mal en lui l’a protégé, et il ressorti victorieux de son combat !

Au final, Darkness était avant tout un humain. S’il dégageait une énergie magique, on ne pourrait pour autant deviner qu’il s’agit d’un sorcier. Protéger son esprit d’éventuels incursions suffiraient donc à passer inaperçu dans la foule humaine. Personne n’essaierait, un jour de fête, de forcer les défenses du sorcier, pour la seule satisfaction de lui violer sa vie privée. Il protègerait son compagnon de la même façon. Ce n’était pas qu’il tenait à lui, bien au contraire, mais il en avait encore besoin. Se tournant vers lui, il lui jeta un regard cruel et intimidant à lequel il ne pouvait se soustraire. Il était sous ses ordres, la moindre erreur entrainerait sa mort. Ils connaissaient les plans. Il lui rappela seulement :

« Si tu t’éloignes, ma protection s’effondre, et ils t’explosent la gueule ! Allons maintenant ! »

Ce disant, il accéléra le pas. Sa cape noire comme les ténèbres fendait les airs lui donnant un air majestueux. Un sourire était apparu sur son visage. C’est serein qu’il avançait, vers son destin...

Shinjo arriva sur la plage d’argent au côter de darkness, le visage fermé, il ne souriat plus depuis un moment, il était sur cette plage ou le combat c’était passer, cette plage qu’il maudissat car c’était a cette endroit qu’il avait définitivement perdue le peux de liberté qui lui rester car maintenant il devait servir l’empereur, ce n’était même pas lui qui avait choisie mais simplement un sort qui l’obliger à se soumettre a ses ordre ainsi cas ceux de ce sorcier prénommé darkness.
Priver de liberté il se contenta de suivre le sorcier la ou il aller, bien entendue il connaissait le plan et se devait maintenant de l’appliquer bien que faire passer darkness pour un ami serait plutôt difficile vue ce qui c’était passer plus tôt, sa première réaction avant de suivre le sorcier fût tout de même une chose importante, sa magie fonctionnant avec le sable il en rammassa deux pognée et les mîts sa récolte a l’intérieur de ses poches, ainsi en cas de problème il aurait quelque chose d’éfficace pour se prôteger.
Boitant légèrement il se posa a côter du sorcier, pourquoi boitait-il ? Tout simplement parce que celui-ci avait tranquilement enfoncé son Sai dans sa jambe droit perforant les mucles qui n’était pas encore entièrement guérie. Il avait mal a d’autre endroit, ayant défier un sorcier il avait fallu si attendre celui-ci n’avait pas vraiment apprécier et c’était défoulé et bien que la plupart des blessures était maintenant guéris certaine était encore douloureuse et bien présente.
Gratant le bandage présent sur son torse il écouta les deux gardes distraitement, une longue blessure sur son torse le gêner dans ses mouvements et lui rendait la tâche encore plus difficile. Bizarrement le sorcier lui avait offert une arme, une arme quelque peux étrange par sa taille car il s’agissait d’un sabre extrèmement long par rapport à la moyenne. La lame de celui-ci mesurer un bon mètre 58 et la garde était de couleur noir mesurant 20 cm. Elle était très difficile a manier mais il parvenait légèrement a s’en servir bien que pour le moment elle ne servait uniquement que pour la décoration. Accrocher dans son dos grâce à un baudrier il ne le gêner presque pas dans ces déplacement mais uniquement pour s’asseoir.
Suivant mécaniquement le sorcier il l’écouta lui rappeler la règle la plus importante du plan, surtout ne pas s’éloigner car sinon son esprit serait a découvert et il serait certainement tuer. Bien que shinjo ne tenait pas spécialement à mourire il hésita plusieur seconde avant d’aquieser, la mort aurait sans doute était préférable à ce qui lui était réserver mais en vivant il lui rester toujours une chance de se venger. Contrairement à Darkness ses pied nue il ne faisait aucun bruit sur le sol et il regarda froidement le château, ils n’étaient plus très loin de leur destination, la ou la première épreuve allait se passer car il fallait maintenant être accepté à la fête. C’est pour cela qu’il n’avait pas encore changer de vêtement, quelque personne l’avait vue avant la bataille et il avait aider un homme pendant celle-ci, tous se jouer la dessus, sur le faite que quelqu’un le reconnaisse et les laisses donc entrer.
Pénétrant a l’intérieur de la cour du château il regarda d’un œil peux intéresser la grande cour avant de se diriger vers ce qu’il penssait être l’entré du bâtiment, demandant son chemin rapidement pour trouver la salle des fêtes il passa presque inaperçue si ce n’est les regards légèrement indiscret que certaine personne qui passait jeter vers lui.
Un soldat qui avait fière allure dans son armure brillante les arrêtas, leurs demandant d’où il venait, il faut dire que rian qu’avec leur vêtement on pouvait voir directement que les deux personnes n’étaient pas du coins et cela pouvait poser quelque problème. Conformement aux plan shinjo répondit avec un sourire chaleureux sans même hésiter sur les mots, comme si de rien n’était et que sa présence était parfaitement normale dans ce lieu.

- Nous venon du desert et nous avons tous les deux participé à la dernière batail tout comme vous, j’ai entendue dire que la fête était ouverte à tous alors nous venons participer aussi.

Gardant son sourir au lèvre il attendit la réponse du soldat.

Plus tôt dans la journée Gwénalé se promenait dans les landes d’Argent à la recherche d’un point d’eau éloigné de tout. Au bout d’un petit moment il finit par trouver. Un coin magnifique avec une cascade d’une couleur étonnante, un bleu limpide tournant parfois au vert qui se jetait dans un étang rempli de poisson. Tout autour s’épanouissaient une forêt luxuriante ou résonner le chant des oiseaux. Alors quand Gwénalé pénétra dans la salle ou se dérouler les festivités, il était furieux contre lui-même de s’être fais emmener dans cette fête alors qu’il aurait pu être tranquille dans la forêt. De plus il avait du s’entrainer, se purifier et méditer de longues heures avant de pouvoir un temps soit peu bloquer ses pensées. Bien sur bloquer est un bien grand mot mais maintenant il avait ses secrets bien cachés au fond de lui mais il devait quand même a tout pris se tenir éloigner de toute forme de magie.

En entrant il espérait de tout cœur passer inaperçu mais hélas non. Son statue de général, sa réputation et le fait qu’il était armé alors qu’elles y sont interdites ne laissèrent pas indifférents les convives. Et puis aussi peut être le fait que ses cheveux avaient repoussés et lui tombé sur les yeux lui un donner un petit air qui de loin plaisait aux femmes présentes ne jouait pas en sa faveur. Le bruit des conversations baissèrent même. Gwénalé allait faire demi-tour quand il se souvint que la fête était donnée en l’honneur des alliés et qu’il devait de ce fait faire honneur à sa patrie en la représentant. Et puis s’il n’arrivait plus à affronter un simple petit bal, il n’arriverait jamais à s’habituer à sa nouvelle vie à Argent. Par ironie du sort c’est sur un air sur lequel il aimait beaucoup danser qu’il entra. De mauvaise humeur et d’un pas décisif. Cet air lui fit se souvenir que cela faisait un bout de temps qu’il n’avait pas danser et se demander s’il se souvenait des pas. Il se rappelait juste qu’ils étaient assez difficile. Il vit d’ailleurs un couple danser avec une aisance folle. Ils fendaient la foule présentent sur la piste avec une telle virtuosité qu’ils volaient plus qu’ils ne dansaient. La fille sous l’effet de la concentration mordillait légèrement sa lèvre inférieure et son cavalier fronçait le nez et les sourcils comme si une mauvaise odeur le gênait. Le couple aurait pu paraitre comique mais ils étaient tellement doués qu’on en oublié leurs tics faciaux. Il se dit qu’il n’y a pas si longtemps c’était lui qui était là dans une de ces somptueuses robes sous une cascade de pierres précieuses confendant cheveux et étoffes. Se perdant dans ses pensées Gwénalé en oublia complètement le lieu où il était. C’est au moment où il commençait à enchainer quelques pas compliqués et qu’on voyait légèrement dépassé le bout de sa langue sous l’effet de la concentration (il avait une petite bouille de bambin, comme un enfant endormi qu’on aurait envi de prendre dans ses bras, sa mère aurait était outré de voir que ce geste persisté même après de multiples séances à essayer de le corrigé) qu’il revient la réalité et se rappela le lieu où il se tenait. Quand il revient complètement à lui, ses joues pris une tente qui lui était quasiment inconnu, une teinte rosâtre.

C’est avec un haussement d’épaule et un rictus sur les lèvres qui lui donné un air sadique qu’il reprit son chemin. En traversant la salle, il snoba tous signes venant des invités du roi car il ne voulait pas se mélanger aux autres. Sa traverser aurait pu presque passez inaperçu mais fidèle a lui-même le Commandant n’en avait fait qu’a se tête et ses magnifiques poignards pendus à sa ceinture brillés de milles feux aux lumières des bougies. Justement une poignée de soldats en service ce soir-là pour faire régner l’ordre passa près de lui. Comme l’autre jour, un soldat se méprenait sur lui et tout en se pavanant tenta de lui prendre ses poignards. La première réaction de Gwénalé fut d’attraper le soldat par le bras, lui tordant dans le dos obligeant l’autre à se retourner. Il hésita à lui casser le poignet pour le principe mais se dit que ce n’était ni le moment ni le lieu. Donc il lui lança juste un regard glacial qui le frappa de pleins fouet l’obligeant à battre en retraire sous les ricanements de ses camarades. Gwénalé se dit que sa pitié le perdra un jour. Il poursuivi donc comme si de rien n’était sauf que gens aux alentours n’ayant rien manqué à la petite scène se poussèrent sur son passage. Au moins il était sur que personne ne viendrait le déranger.

Quand il arriva enfin au buffet, O combien splendide buffet, il fut surpris par une multitude de couleurs et de senteur. Il y en avait pour tous les gouts. Il décida de faire honneur a son royaume hôte en goutant une des ses spécialités. C’était une sorte de pâte (argentée bien sur) qui se croquer, fondant dans la bouche révélant un cœur sucrée. Pas tout à fait sucrée mais il n’arrivait pas en élucidait le gout. Il finassa son plat et se mit à détailler la foule. Même si cela ne se faisait pas, il dévisagea les gens jusqu'à les mettre mal à l’aise. Cela allait être une très longue soirée pensa amèrement Gwénalé.

Le chemin restant qui les séparait fut parcouru en quelques minutes seulement. L’impatience se lisait sur les traits du sorcier, tandis que la lassitude régnait sur ceux de son mort en sursis. Le voyant boiter, Darkness ne pu réprimer un sourire cruel et un certain amusement pouvait se lire dans ses yeux. On ne s’oppose pas à lui sans en subir les conséquences. Ils entrèrent dans l’enceinte du château, totalement délaissée d’activité, si ce n’est quelques sentinelles attendant désespérément la relève. Ils traversèrent la cour déserte, quelques couloirs faiblement éclairés, et arrivèrent devant une imposante porte d’où émanait un bruit de fond festif, surmonté par la musique du bal. Un garde aux effigies du royaume d’Argent, portant très bien son armure, avisa sur eux un regard inquisiteur. Responsable de la sécurité, il se devait de ne faire entrer que les personnes ayant été invités, c’est à dire, ceux qui avaient contribué à la victoire. Shinjo respecta le plan convenu. Souriant, il répondit au soldat qu’ils avaient tous deux participé à la bataille. L’autre ne parut pas convaincu, continuant de les fixer, fouillant sa mémoire pour essayer de faire revenir l’image d’un des deux étrangers. Une interpellation venant de l’intérieur de la salle mit fin à ses réflexions. Un soldat venait de reconnaître Shinjo et accourait, une chope de bière à la main. Satisfait, Darkness laissa son acolyte discuter avec les deux hommes et entra dans la salle du banquet. C’est au milieu des bruits, des chants et des odeurs qu’il devait analyser la scène. Tâche totalement impossible, il fut irrémédiablement attiré par le buffet couvrant toute une moitié de la pièce, l’autre moitié étant réservée aux danseurs. Composé d’innombrables mets en provenance de tous les royaumes, il dégageait un parfum exotique très alléchant. Sans plus de cérémonie, il s’installa avec un groupe de soldats et se servit une bonne part d’ours à la bière. Il l’attaqua avec appétit, écoutant les soldats se vanter de leurs actes héroïques, chacun dépassant de très loin la réalité. A Irianeth, les plats ne sont pas toujours du meilleur gout, aussi il en profita au maximum. Tout en dégustant, il regardait les convives danser, certains avec plus d’habileté que d’autres, mais l’ensemble ne rendait pas si mal. Bien qu’il ait appris à danser quand il était jeune, il n’était pas très friand de ces bals. Mais dans le cas où l’envie lui prendrait, il retrouverait facilement les pas. Il s’intéressa alors aux différentes personnes présentes. Parmi elles, beaucoup de soldats, dont certains étaient accompagnés de leur femme. D’autre préféraient faire la cour aux serveuses. Des gardes en armes faisaient régner l’ordre, arrêtant les bagarres ou sortant les hommes complètement ivre. Pourtant la soirée ne faisait que commencer... Une porte au fond ouvrait sur la salle du trône, aménagée en salle de banquet et réservée pour les hauts gradés. Les hommes ayant démontré un courage extraordinaire pouvaient également s’y rendre. Le roi d'Argent y était évidemment présent, il se trouvait en pleine discussion avec quelques hauts dignitaires des royaumes invités...

Par un pressentiment, le sorcier se sentit observé. Se retournant lentement, il capta le regard d’un homme bien paré, aux enseignes de Zénor, qui le fixait résolument. Darkness plongea son regard dans celui dans l’homme. C’était le commandant en chef des armées de Zénor. Il était venu ici par politesse à son royaume hôte mais n’y prenait pas grand plaisir. On pouvait lire en lui qu’il avait peur… peur que l’on découvre son secret, un très lourd secret… La curiosité piquée au vif, le sorcier intensifia ses recherches : l’homme avait passé le début de sa journée dans un paradis de couleur et de sensations. Il y avait médité de longues heures pour cacher son secret au fond de son cœur. Son enfance était floue, certains souvenirs voilés, certaines émotions enfouies à jamais… La mort commençait son histoire, son village dévasté, sa survie dans la forêt, une forte obsession à entrer dans l’armée, ses cheveux… coupés ! Au plus profond de son cœur, après les dernières barrières repoussées, un mot ou plutôt un nom apparaissait… Yvana. Ainsi donc, ce commandant était en réalité une femme ! Toute sa vie, elle avait bataillé pour accomplir son rêve, à tel point qu’elle avait du se transformer pour s’enrôler. Aujourd’hui, elle avait réussi à s’élever à très haut grade. Une lueur d’admiration passa dans les yeux de Darkness…

Alors, ne sachant pourquoi, il saisit deux chopes de bière, s’approcha du commandant, s’arrêta, ne sachant toujours pas pourquoi il faisait cela, repartit finalement et s’assit près d’elle, lui tendant l’une des deux chopes. D’une voix douce qu’il ne se connaissait pas, il lança suffisamment bas pour que personne d’autre n’entende :
« Depuis quand les belles demoiselles dirigent-elles les armées ? »
Il n’y avait dans sa question aucune méchanceté qu’elle comprendrait sans nul doute qu’il ne voulait ni la blesser ni la trahir, mais plutôt la protéger...

[HRP: Bon c'est pas du super qualité mais au moins j'ai répondu et on va pouvoir continuer. /HRP]

Pour Ryan les quelques derniers jours avaient passé comme des minutes, après la grande et sanglante bataille sur les plages de son royaume natal, à laquelle il n'avait participer, faute de savoir se battre et de ne pas avoir été là au moment des événements, c'était sans doute beaucoup mieux ainsi parce que sinon il n'aurait pas été vivant pour célébrer la victoire des armées d'Enkidiev.

Peu après la bataille, la nouvelle de la victoire c'était déjà propager dans tout le royaume et sans doute dans tout les autres royaumes aussi. Les sentiments de Ryan étaient partagé à la suite de l'annonce de cette nouvelle. Les troupes avaient réussies à repousser les monstres venus de l'océan mais il n'avais pas pu venger lui même la mort de sa famille et de ses amis.

Déterminé à prendre part à l'anéantissement de ceux qui avaient détruit son village, il s'était rendu auprès des chefs de l'armé d'Argent pour s'enrôler comme soldat, même si il n'avait jamais tenu une véritable arme des ses mains il fut accepter car des nombreux soldats étaient morts lors de la bataille et il y avait donc un certain manque d'effectif.

À ce moment précis la vie de Ryan changea, il se mit à l'entrainement, il n'avait jamais accordé une grande importance à sa forme physique mais maintenant, si il voulait devenir un bon soldat et ne pas se faire tailler en pièces dès son premier combat, il devait apprendre à manier les armes.

Pendant plusieurs jours son esprit ne fut obsédé que le fait de devenir un bon soldat, tout ses temps libre il les passait à s'entrainer, parfois avec d'autres recrues de l'armée d'Argent parfois seul. Il s'était refermé sur lui même, n'ouvrant la bouche que lorsqu'il y avait nécessité. Il n'avait pas envie de parler des raisons qui le poussait à vouloir se battre à tout prix. Bien sur certaine personne le savait ou l'avait deviné mais le laissait tranquille car dès qu'on lui adressait la parole à ce sujet, ça le mettait de mauvaise humeur et il s'emportait contre un peu tout le monde qui se trouvait autour de lui.

Quand on annonça qu'il y avait un grand banquet au château d'Argent et que tout le monde était invité, même lui, même si il n'avait pas participer à la bataille, il se sentit un peu mal. On fêtait la victoire à laquelle il n'avait pas participer et il était un peu obliger de s'y rendre. Il ne se jugeait pas digne d'être reçut par le roi du royaume alors qu'il ne le méritait pas.

Pourtant, le jour du banquet, avec le reste des soldats, il se rendit sur place. C'était une fête grandiose, tout était splendide, digne des grands rois, mais pourtant lui, qui n'était qu'un simple soldat y participait. Il n'arrivait pas à se sentir à sa place en ces lieux. Il se promenait dans la salle, observant tout et tout le monde avec attention mais il ne s'arrêtait nul part, ne parlant à personne. Tout le monde était joyeux, discutant ou dansant, mais lui n'arrivait même pas à sourire, il ne connaissait personne, il n'avait pas d'ami parmi les soldats et il déprimait.

Après avoir longuement observé une vieille dame qui faisait semblant de s’évanouir dans l’espoir d’attirer un preux chevalier qui viendrais s'occuper d'elle et lui tenir compagnie. Gwénalé trouvait incroyable ce que les femmes étaient capable de faire pour avoir homme au près d’elles. Lassé de ce spectacle, ses yeux balayèrent la salle de droite à gauche pour finalement s’arrêter sur un homme peu banale, un étranger vu la façon dont il était habillé. Enfin il le supposait car il n’était habillé comme personne ici présente .Même si ne connaissait pas les modes des royaumes plus éloignés, il se doutait bien qu’on ne s’habillait comme ça nulle part ailleurs. Quand il se sut observé, l’étranger commença a chercher la source de son désagrément et finit par croiser le regard du Commandant. D’un naturel peu sociable, Gwénalé toisa l’étranger et ce dernier lui rendit son regard. Le zénarois fut surpris quand celui-ci au bout d'un moment se leva, attrapa deux choppes de bière avec un … sourire cruel ?! Il s’arrêta en route, adopta un sourire qui devait se vouloir amicale, enfin peut être...

Quand il s’assit à la table de Gwénalé, le jeune homme eu un mouvement de recul, refusant tout contact physique avec un inconnu, en fait avec personne en général. Quand il l’entendit chuchoter :

«Depuis quand les belles demoiselles dirigent-elles les armées ?»

il mit une fraction de seconde a comprendre mais quand l’information arriva enfin a son cerveau, son cœur, sa respiration, tous s’arrêtèrent en lui. De toute façon c’était comme s’il n’avait pas de cœur, car un abyme sans fond s’était rouvert en lui, engloutissant tous . Un flot d’images d’déferlèrent en lui, des images de son ancienne vie, du bonheur, de la tristesse, de la souffrance, beaucoup de souffrance. S’il savait encore pleurer Gwénalé aurait éclaté en sanglot mais hélas il ne savait plus comment faire. Son premier réflexe fut de fermer son œil droit, la seule chose extérieur qui pourrait trahir ses émotions intérieures. Puis il essaya de reprendre sa respiration mais en vains. Le temps passait très vite et il savait que s’il ne respirait pas rapidement il allait s’évanouir. Mais cela ne devait surtout pas arriver car sinon toutes ses défenses tomberont. Quand il y arriva enfin, c’était comme s’il avait avalé des milliers d’aiguilles, lui piquant les poumons, le brulèrent de partout. Pour reprendre contenance, il prit une choppe et fut le premier étonné quand il se senti la boire en une seule gorgée. Et comme si une autre personne le contrôlait, il but la deuxième bière, et là aussi la bu d’un coup. Comme si cette personne voulait engourdir sa détresse dans l’alcool.

Puis il planta là son interlocuteur, ne voulant pas discuter du pourquoi du comment de sa vie actuelle. Ne voulant pas prendre complètement conscience que quelqu'un savait.Savait pour lui, pour elle, pour sa vie, pour son secret. Il partit en direction de la salle du trône, certain que l’inconnu ne l’y suivrait pas. Mais comme a son habitude, Gwénalé n’y alla pas tout en délicatesse et finit par heurter quelqu’un. D’après son armure, cette personne devait être un soldat de l’armée d’argent.
«Encore un de ces pénibles soldats sans expériences d’Argent» , grommela intérieurement Gwénalé, enfin c’est ce qu’il pensait jusqu'à qu’il réalise qu’il avait parlé a voix haute.

A cet instant précis, les musiciens commençaient un morceau plus nostalgique, qui n’allait pas très bien avec l’ambiance du banquet, mais beaucoup mieux avec se les émotions qui se jouaient dans cette partie de la pièce... Quand Gwénalé avait compris qu’il savait, tout en elle s’était arrêté et elle devait faisait de gros efforts pour se reprendre. La mort, la souffrance s’étaient réveillés et lui poignardaient le cœur à grands coups de masse. Elle n’avait donc pas accepté son sort, son destin… Elle fuyait désespérément un monde qui était le sien…

Après quelques secondes qui parurent des minutes entières, elle prit la chope que lui tendait Darkness et d’un geste sec, l’enfila d’un trait. Quelques secondes encore et elle prenait l’autre chope de bière et la bu de la même manière. Qu’essayait-elle de faire ? D’oublier une fois de plus son passé, son histoire qui la définissait ? Alors elle partit, sans rien dire, quittant celui qui l’avait découvert, mais pour aller où ? La première réaction de Darkness fut de se sentir trahit, lui qui venait amicalement, il se faisait jeter comme un gueux. Ses yeux virèrent légèrement au rouge, son regard incendiaire balaya la salle, cherchant quelqu’un sur qui passera colère. En l’occurrence Shinjo! Il ne le trouva pas, il ne voyait même pas ce qu’il regardait. Il se calma tout de même, se raisonnant sur le lieu où il se trouvait et comprenant peu à peu les réactions du commandant. Il la suivit du regard pendant qu’elle partait. Non, elle ne partait pas, elle fuyait! Encore… On aurait presque pu l’imaginer courir dans toute la salle pour trouver une sortie. Mais ce n’était pas dans les habitudes du commandant de salir son image. Toutefois, elle réussit à percuter un noble soldat d’Argent. Reprenant entièrement le contact avec lui-même, il se demanda ce qu’il fallait qu’il fasse… Retrouvant ses principes de base, il devait finir ce qu’il avait commencé. Il se leva alors et rattrapa la jeune femme, juste à temps pour l’entendre râler sur le pauvre homme qui n’avait rien demandé de tout cela. Le sondant méthodiquement et à la rapidité de l’éclair, Darkness appris seulement qu’il était soldat depuis quelques jours et s’en désintéressa totalement. Comme précédemment, il plongea son regard dans celui du commandant. Dans ses yeux vairons exprimant la douceur, on pouvait lire toute la souffrance d’un passé douloureux qu’elle cherchait à faire disparaitre. Elle devrait l’accepter tout de même… La précédente conversation n’ayant pas laissé à Darkness le temps de l’observer, il la dévisagea rapidement, ou plutôt la contempla. Ses traits étaient relativement fins et ses cheveux qui avaient repoussés recouvraient délicatement ses yeux vairons. On aurait pu penser que c’était un elfe, mais elle n’avait pas d’oreilles pointues. Tout habillée de vêtements blancs, elle dissimulait des poignards sur elle. Les armes étaient interdites mais certainement personne n’aurait voulu supporter des représailles du commandant. Darkness n’avait pas eu de problèmes à l’entrée. La magie résolvait bien des problèmes.

Cassant le silence qui commençait à s’installer, le sorcier lança d’une voix lente :
« On ne peut fuir indéfiniment… »
Puis, plus bas, ignorant complètement le soldat d’Argent il ajouta :
« La soirée risque d’être longue milady… »

Grommelant après le pauvre soldat d’Argent, Gwénalé n’avait pas remarqué que l’autre l’avais suivi jusqu'à que celui-ci lui pose la main sur l’épaule.

« On ne peut fuir indéfiniment… »

Et il rajouta en baissant la voix :

« La soirée risque d’être longue milady… »

Le géréral ne supportait pas d’être touché, de plus la peur, l’alcool, la souffrance et l’exaspération lui dit faire un geste qui allait lui apporté quelques ennuis. Il sortit ses longs poignards et laissant dans autour de lui une légère aura blanche, il fit une croix ensanglantée dans le coup de l’homme. S’apprêtant a porter le coup final, il lut la surprise dans les yeux de sa proie. Stoppant son geste, il se mit à réfléchir très vite. Ce qui venait de faire aller forcément lui causer des problèmes, et encore plus si son secret était dévoilé. Soudain une idée germa dans on esprit, il ferma son œil vert et une lueur malveillante passa dans son œil resté ouvert. Gwénalé n’était pas un général pour rien, c’était un fin stratège avec une attitude qui faisait qu'il n’avait pas l’habitude d’échouer. Il risquait certes sa peau dans son plan mais il savait aussi que s’il réussissait il aurait la paix un long moment. S’il échouait… il ne préférait ne pas y penser. Il respira un grand coup, détendit ses muscles et répondit :

« Et fuir quoi ? A part votre compagnie, je ne vois point. »

Il réprimanda un sourire et repris :

« Milady ?! Vous devez faire erreurs, il n’y a pas de femmes dans l’armée. Et surtout pas aux postes de général »

Quelques soldats de Zénor assis pas loin renchérirent en s’éclaffant :

« Oh que non il n’y a pas de femmes, c’est trop dangereux pour elles. En plus elles ne serviraient a rien, qu’on les laisse a leurs enfants et leurs cuisines. »

« Nous verrons une femme général quand les chevaux voleront. Une femme ne peut pas être aussi impitoyable que notre Général »

Le jeune homme se tourna vers son interlocuteur :

« Sur ce je vous souhaite une bonne soirée et ne veuillez plus m’importuner car j’ai la réputation de toujours finir ce que j’ai commencé »

Il planta là, l’autre homme et reprit son chemin vers la salle du trône.
S'il ne se trompait pas l'autre devait être un magicien pour pouvoir lire en lui et donc n'allait pas tarder a riposter. Ses réflexes a l’affût du moindre mouvement suspects il garda les mains près de ses arme. Armes qui d'ailleurs étaient le seul lieu entre lui et Yvana.
Un brin de nostalgie s'installa en lui.
Ne savant pas vraiment dans quoi il s’était embarqué, il se remis a penser aux danseurs …