Une discution importante ... [ PV ONYX]

C’est un grincement sourd qui fit ouvrir les yeux d’Onyx qui semblaient collés depuis des siècles. La lumière inonda son regard et il dut se protéger le visage avec sa main droite avant d’être aveuglé. Il sentait sous lui un sol dur et humide, mais contrairement à ce qu’il croyait, il n’était plus sur la plage de sable blanc du Royaume d’Argent. Ses yeux bleus c’étaient habitués à la lumière ambiante, le soldat put distinguer aux contraires de la plage, de l’herbe d’une étonnante verdure sur l’auquel il était couché. Il se redressa d’un bond en position assise, avant de plisser le front de questionnement. Il était sûr et certain d’avoir été sur la plage du royaume d’argent la veille. En regardant le sang sur ses vêtements, il put constater qu’il n’avait pas imaginé cette bataille funeste. Il se releva, et commença à marcher dans l’herbe afin de trouver des points de repère pour s’orienter. Il marchant durant plusieurs minutes, sans entendre un son, mise à part celui de ses bottes. Tout était calme, trop calme selon lui. Il ne ventait même pas et le ciel était si dégagé que cela en était époustouflant. Après une dizaine de minute de marche, Onyx arriva finalement sur un petit chemin de campagne au milieu du désert d’herbe, un petit chemin qui lui semblait étrangement, très familier. Plus il avançait, plus il avait une sensation de déjà vus. Il allait rebrousser chemin lorsque le son de larmes s’entrechoquant vient à ses oreilles. La bataille n’était donc pas finie ? C’était impossible selon lui. Il avait vus les derniers dragons tomber, et les insectes se faire déchiqueter. Et si tous e qu’il avait vus ne c’était pas réellement passé ? Et s’il avait tout simplement perdu connaissance dans la bataille à force d’épuisement et que l’ennemi avait pénétré à l’intérieur des terres ? Le son des lames à ses oreilles avaient éveillé son instinct de guerrier et la tout l’entrainement qu’il avait reçu. En dégainant son épée, il se mit a courir en direction du bruit tout en suivant le petit chemin. Il arrive bientôt sur le haut d’une colline ou plus bas, se déroulait une scène macabre. Des insectes poursuivaient des pauvres paysan apeurés, les menaçants de leurs griffes sans que les soldats ne réussissent à les happer. Quelques-unes de leurs bêtes sanguinaires les accompagnaient afin de se repaitre des pauvres victimes.

<< Ça ne va pas se passer comme ça !, Déclara Onyx en fonçant dans la masse >>

C’est insecte N’avaient-ils pas aucun code de conduite ? Aucune civilité. Ils poursuivaient des femmes, des enfants, et des pauvres hommes sans défense au lieu e se battre contre quelqu’un de leur taille. Le soldat d’Émeraude n’aimait pas les injustices, surtout lorsqu’elles étaient commissent aussi grossièrement. La range au ventre, il abatis son épée sur le premier insecte, puis un autre et encore un autre. Il ne se sentait plus du tout fatigué. C’était comme si le temps qu’il avait passé au sol l’avait tout revivez. Pourtant ses insectes n’étaient pas comme les autres. Ils craignaient son épée et préféraient fuir, alors que les autres n’hésitaient pas à transpercer un enfant d’une lance. Ceux-ci étaient plus pales mais aussi s’en prenaient-il au plus faible à l’aide de morsure et de coup de griffe. C’était tout à fait répugnant ! Jusqu’à présent, Onyx avait crus qu’il se trouvait dans les campagnes avoisinantes d’Argent, le terrain semblait tout juste similaire jusqu’au moment où après avoir coupé un insecte en deux, il aperçut un puits. Un petit puits fait de pierres rondes qu’il connaissait trop bien. Inquiet, son regard se tourna automatiquement vers le Nord, ou se dressait de la fumé. Il courut à toutes jambes vers cette direction et se stoppa lorsqu’il aperçut la chaumière en débris. Il resta sur place, son cœur ayant arête de battre totalement, il en perdit presque son épée. Une main ferme se posa sur son épaule.

<< Onyx… déclara une voix qu’il ne reconnut pas. Viens avec moi. >>
<< C’est hors de question ! Se débâtit le soldat. >>
<< Cela ne les ramènera…>>

Le soldat d’Émeraude se défit brusquement de celui qui le retenait pour foncer en direction de la demeure, sa demeure ! Il entendit plusieurs personnes nommer son nom, mais rien ne l’arrêta avant qu’il n’atteigne la petite chaumière. Elle était complétement dévasté, il ne pouvait même pas y mettre les pieds. Un petit pied nu dépassa des débris de la maison et Onyx senti les larmes lui monter aux yeux.

<< Non… >>

Il se penchant avec l’intention de dégager l’enfant qui se trouvait enseveli. Avant qu’une voix l’arrête.

<< ONYX ! Derrière toi ! ATTENTION ! >>

Celui-ci se retourna vivement avant d'apercevoir les énormes marchoire de la bête qui avait fallit le déchiqueter plus tot. Cependant, cette-fois-ci, à peine eut-il le temps de respirer que le monstre enfonça ses crocs durement et lentement dans son abdomen...


Onyx ouvrit subitement les yeux et se redressa vivement, le front pellant de sueur et le cœur battant la chamade. Il eut automatiquement le réflexe de regarder son abdomen qui n’avait rien, mise à part quelques égratignures, mais rien d’alarmant. Le moment atroce qu’il venait de passer n’était donc qu’un simple cauchemar et il en fut aussitôt rassuré. Cependant, lorsqu’il leva les yeux, il aperçut qu’il ne se trouvait cette fois n’y sur la plage, n’y dans l’herbe, mais bien dans une chambre hautement spacieuse. Ses yeux bleus s’arrêtèrent sur les moindres détails de la pièce, la peinture, les tableaux les décorations. C’était la pièce la plus spacieuse quoi lui avait été donné de voir dans sa vie. Un vrai palais de prince. Même le hall du roi Jabe ne détenait pas autant de décoration. Après avoir observé la pièce, son regard son posa sur lui. Il était couché dans un lit très confortable et portait des habits de soie. L’on avait pensé ses blessures, et l’on l’avait lavé puis parfumé et ça, sans même qu’il ne sent rendre compte. Il n’y en croyait pas ses yeux, lui qui n’était qu’un simple soldat était logé dans des appartements royaux. Les chambres d’accueil que réserver Jabe à ses invités n’étaient rien à comparer de celle-ci. Seulement, le soldat d’Émeraude fut forcé d’arrêter son exploration lorsque la porte grinça.

Le roi Hadrian lui-même entra dans la pièce, les mains remplis de victuaille. Onyx aurait voulu se lever et s’incliner, mais le roi d’Argent avait posé le plateau près de lui, ce qui voulait dire en bon langage que celui-ci ne désirait pas de toutes ces manières et qu’il voulait qu’il mange. Onyx commença à manger tranquillement, parce que même si il n’y aurait pas eu faim, ce qui était totalement le contraire à ce moment, si un roi désirait qu’il mange, il se verrait dans l’obligation de le faire par politesse. Le plateau comportait du pain, et pas du pain sec auquel les soldats étaient habitués du vrai pain, ainsi que des raisins, du fromage de la viande et d’autres légumes. Il y avait tellement de nourriture que le soldat se demandait comment il allait faire pour tout manger. Pourtant il se surprit à presque en vider le contenue. Lorsqu’il eut finit, le roi lui adressa la parole.

« - C’est bien toi, Onyx. J’ai a te parler de chose importante … »

Onyx fut très surpris que le roi d’Argent lui adresse la parole de cette manière. Il avait parlé d’une façon très normal, sans condescendance, n’y manière distingué, comme si le soldat avait été un amis de longue date. Or, c’était la première fois qu’Onyx se retrouvait en face de lui et encore plus dans son palais. Il avait entendu grand bien de ce roi et le fait qu’il puisse connaître son nom ne le laissait pas indifférent. La question d’où il avait connu son nom avait aussitôt germé dans son esprit. Onyx trouvait peu probable que Jabe est fait des éloges à Hadrian à son sujet. Le vieux fou ne félicitait pas ses soldats, il félicitait l’efficacité de son armé et s’il nommait un nom, c’était celui du commandant et de personne d’autre. Cependant, le soldat d’Émeraude avait vu le roi combattre et il était fort probable par exemple que celui-ci est entendu son nom sur le champ de bataille. Mais une autre question l’envahissait. Pourquoi ce roi, qui avait-tout pour lu même s’intéressait-il à lui ? Tant de gentillesse pouvait bien cacher quelques sombres dessins. Mais lorsque ses yeux croisèrent le regard d’acier d’Harian, Onyx voyait y refléter l’honnêteté et la justice. Son regard à l’effigie de son royaume rappelait au soldat d’Émeraude les yeux gris de l’Immortel qui avait aidé Hisoka sur la plage. Cependant comparativement à son aire impassible, dans le regard du roi brillait un signe d’humanité et de bonté qui n’aurait pas échappé à un myope. Onyx savait reconnaitre un homme de bien, mais son passé plutôt difficile l’empêchait d’avancer, et de se faire à l’idée qu’un homme ne pouvait éprouver tant de bonté sans ne vouloir rien en retour. Avant de partir dans des réflexions et de paraître totalement impolis, Onyx inclina la tête avant de prendre la parole.

<< Il est devant vous en personne et toujours bien vivant ! De quelles choses important un seigneur pourraient bien avoir à parler avec un simple soldat, vous m’en voyez bien curieux Majesté. >>